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     ♫ Let Him Burn - The Relentless

     

     


    Loin de là, dans le continent d’origine de Camille, un groupe bien connu finissait un des nombreux concerts de leur tournée Americaine. Ce groupe pratiquait depuis maintenant quinze ans, ils avaient cinq albums et leurs derniers faisaient un carton mondiale. Il était premier des chartes depuis quelques semaines, avait totalisé  plus de vingt millions d'écoutes en streaming de compte abonné seulement que ce soit sur Spotify, Deezer ou Amazon Music. Il s’est vendu à plus de 300 milles exemplaires et ça seulement sur le continent Américain. Le groupe décrocha un disque de platine bien mérité.

     

    ♫ Let him burn, what he did   /   Laisse-le brûler, ce qu'il a fait
    ♫ Let him burn, what he said   /   Laisse-le brûler, ce qu'il a dit
    ♫ Let him burn, Hail Mary   /   Laisse-le brûler,
    ♫ Let him burn, he's better off dead   /   Laisse-le brûler, il vaut mieux mort

     

     

    Leurs managers les connaissaient bien, Thomas Newson s’occupait du groupe depuis leurs débuts et il connaissait Foyce, Karter et Zimer depuis leur naissance pratiquement. Maïe -sa précieuse fille- étant la meilleure amie du leader depuis la maternelle et il se trouve que ce dernier est devenu son gendre il y a de ça quelques années. Il était très fier de ses petits protégés, leurs carrière avait fait un bond hallucinant dès l’arrivée de Zhayan parmi eux. Sa voix contrasté étonnement avec son visage de poupon et malgré la trentaine passé, il ne bougeait pas d’un pouce, vendant encore et encore du rêve aux midinettes qui découvraient le groupe. Puis Zhayan n'était pas le seul qui plaisait, les autres membres avaient du succès. Surtout Foyce qui laissait planer un certain mystère sur son apparence.

     

    ♫ Do you question your devotion ?  /  Remettez-vous en question votre dévotion ?
    ♫    Are you trapped in your emotions ?  /   Etes-vous piégé dans vos émotions ?
    ♫   Is there a way out to see what's really right in front of me ? /  Y a-t-il un moyen de voir ce qui est vraiment juste devant moi ?
    ♫ Should i let him learn ?   /   Dois-je le laisser apprendre ?

    ♫ Let him burn ?  /  Le laisser brûler ?

    ♫ Let him burn !   /   Laisse le bruler !

     

     

    Foyce avait toujours refusé de montrer son vrais visage, étant le leader du groupe il a toujours refusé que sa famille pâtisse de sa notoriété. Alors il restait caché sous ses lentilles et son foulard. Oh bien-sûr plusieurs fois des fans sont venus sur la scène pour tenter de lui arracher son attirail mais jamais oh grand jamais son vrais visage fit la une des tabloïd. Aucun membre n'était facilement reconnaissable hors scène. Tous portaient des lentilles ou adoptaient un style totalement différent en civil. Ça ne les empêche pas d’adorer leurs musique bien au contraire. Ce petit côté sataniste qui pouvait plaire comme être détester par les puritains Americain. Leurs musique divisait les foules. Soit on aime, soit on déteste. Mais chacun avait son avis, sinon ils ne connaissaient tout simplement pas le groupe.

     

    ♫ This congregation of confrontation   /   Cette confrontation de la congrégation
    ♫ Surroundings don’t define you   /   L'environnement ne te defini pas
    ♫ Upon the fire, it’s burning higher   /   
    ♫ Only actions can speak the truth   /   Seuls les actions peuvent dire la vérité

     

     

    ♫ I choose my fate, it’s never too late   /   J'ai choisi mon destin, il n'est jamais trop tard
    ♫ Looking through the gates, the devil awaits   /    Regardent à travers les portes, le diable attend
    ♫ I choose my fate, it’s never too late   /  J'ai choisi mon destin, il n'est jamais trop tard
    ♫ Looking through the gates, the devil awaits!   /    Regardent à travers les portes, le diable attend

     

     

    ♫ This congregation of confrontation   /   Cette confrontation de la congrégation
    ♫ Surroundings don’t define you   /   L'environnement ne te defini pas
    ♫ Upon the fire, it’s burning higher   /   Sur le feu, il brule plus fort
    ♫ Only actions can speak the truth   /   Seuls les actions peuvent dire la vérité

     

     

     

    ♫ This congregation of confrontation   /   Cette confrontation de la congrégation
    ♫ Surroundings don’t define you   /   L'environnement ne te defini pas
    ♫ Upon the fire, it’s burning higher   /   Sur le feu, il brule plus fort
    ♫ Only actions can speak the truth   /   Seuls les actions peuvent dire la vérité

     

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    Le public était en délire, le concert venait de se terminer après deux heures de folie intense. Le public réclame un rappel mais les Ravens venaient déjà d’en faire un et il était l’heure de se débarbouiller et de retourner à l'hôtel bien sagement.

    - Putain j’ai encore reçu un string ! Elles ont pas peur que je fasse un rituel satanique avec leurs cache cul serieux. Rala Zimer en grimaçant de dégout. Zhayan se mit à rire en le suivant, et leva les yeux au ciel.
    - Un string n’est pas un cache cul. Car c’est le cul qui cache le string !
    - T’as l’air de bien t’y connaître Zhayan. Rajouta Karter en envoyant valser sa perruque sur son sac.
    - J’ai dû en porter un temps. 

    Les trois amis de Zhayan rièrent simplement, connaissant le passé de leurs chanteurs quand ils habitaient encore au Japon et que, vivant seul sans famille ni argent il avait dû se débrouiller par lui-même en jouant les gigolo dans une boite assez réputé de la capitale. Heureusement Kyo l’avait sorti de là. Il s'est ensuite rapproché de Maïe qui était à l’époque la petit ami de Kyo, qui lui a présenté ses meilleurs amis. Et dix-sept ans plus tard, les voilà sur scène, connues de tous, plus proches que jamais.

     

     

    Le chanteur se laissa tomber sur le canapé, laissant Karter et Foyce partir aux douches, il n'était pas pressé et puis Zimer restait à ses côtés. 

    Voilà bien seize ans que Zimer et Zhayan partagent leur vie, seize ans d’amour sans un nuage au-dessus de leurs têtes.
    Seize ans qu’ils s’aiment éperdument. Mais voilà, Zhayan aimerait bien passer au stade supérieur, il aimerait bien se marier avec l’homme de sa vie entouré par sa famille en France. Alors il attend… il ne sait pas pourquoi il attend parce qu’il pourrait très bien faire sa demande lui-même mais Zhayan reste un grand timide.

     

     

    - Ca va mon chat ? T’as l’air fatigué. Demande le barbu en caressant la joue de son homme avec tendresse.
    -Ouais, j’ai vraiment hâte de rentrer à la maison… de voir Aurel’, Axel, An… Maïe, Kaoru, Loan … tout la famille.
    - Bientôt on retrouvera notre maison, avec notre chien, notre lit, notre vie tranquille.

    Zhayan acquiesça en soupirant, se glissant dans les bras de son petit ami en fermant les yeux. La tournée fut longue et fatigante. Mais ils s'étaient tellement bien amusés tous ensemble, comme d’habitude. 

     

     

    Une fois les quatre camarades douchés et changés, ils s'installèrent confortablement dans leur loge, attendant que les lieux se vident petit à petit. Si les fans espéraient les voir sortir, ils allaient devoir attendre un bon bout de temps. Les Ravens faisaient tout pour rester le plus incognito possible quitte à rester dans leurs loges toute la nuit. Thomas Newson -leur manager- arriva dans la pièce quelques minutes plus tard après avoir réglé les derniers détails pour la sécurité de son groupe. Des gardes restaient devant les portes. Personne ne se risquerait à entrer avec de tels gorilles devant eux.

    - Encore une tournée rondement menée. Encore deux interviews demain et un shooting photo le surlendemain pour la couverture de Rolling Stone.
    - On rentre après ? J’ai franchement besoin d’une pause… Dit Foyce et glissant ses mains derrière sa tête.
    - Vos billets d’avion sont déjà pris, on rentre dans trois jours

     

     

     

    Les quatres membres de Ravens se mirent à sauter de joie, ils adoraient partir en tournée, jouer sur scène, faire crier le public et tout ce qui était synonyme de succès. Mais rentrer chez soi après plusieurs mois loin de leur famille n'était aucunement comparable à n'importe quelle récompense. 

    - Seulement… repris le manger en croisant les bras. Je vous laisse tranquille pendant quelque semaine mais il ne faudra pas lambiner, il faut commencer à travailler sur le prochain album. Il faut préparer une promo en Asie. Je me suis renseigné et plusieurs festivals sont intéressés par les Ravens.
    - On ne va pas faire de concert pendant notre temps de repos ? Demande Foyce en fronçant un peu les sourcils, leurs manager n’allait pas les laisser se reposer comme ça.
    - Si, je vous ai trouvé deux dates sur paris. Déjà complète.
    - On peut pas faire des festivals part chez nous ? Demande Karter innocemment.
    - Tu plaisantes ? Intervient le chanteur. Ça va être le bordel. On est trop connu de un, et de deux c’est bien trop près de nos lieux d’habitation. Si on nous suit, on est mort !
    - Je suis d’accord avec Zhayan et puis ça ne vous rapportera rien à vous, vous êtes déjà connue. Les petits festivals, les concerts au Rocksane c'était au début. Maintenant il faut voir plus gros, toujours plus gros. Vous êtes en bonne voie pour devenir les Metalica de demain. Finis Thomas.

     

     

    Karter soupira longuement, il adorait son groupe. Ils faisaient des concerts avec des milliers de personnes. Mais parfois la notoriété du groupe pesait sur ses épaules. Lui ce qu'il aimait c'était communiquer avec le public, pouvoir discuter avec ses fans, connaître leurs avis sincère sur leurs musiques ou sur sa façon de jouer pour les plus connaisseur. Ce qui leur plaisait, déplaisait. Mais tout ça il ne l'avait qu'à travers les magazines ou les médias. 

    - Il y a des billets VIP ? On va pouvoir échanger avec des fans ?
    - Oui bien sûr. 

    Mais si on enlève les côtés négatifs de leurs succès. Karter, Zimer, Foyce et Zhayan sont extrêmement heureux d'avoir réussi à percer sur le continent Américain après avoir fait leurs preuves en Europe. Prochainement, ils vont devoir conquérir le peuple asiatique et pour eux c'était déjà "finger in the noz" comme dirait Zimer. Il n'y avait aucune raison qu'ils ne trouvent pas là-bas le même succès que sur le reste de la planète. Après tout, c'est là-bas qu'ils se sont formés. De plus, ils ont deux atouts intéressants dans le groupe : Zhayan et Karter sont d'origine japonaise. 

     

     

    C’est alors que cinq personnes présentes entendirent frapper. Personne ne pouvait s’approcher de leurs loge normalement, donc ça devait forcément être quelqu’un de spécial pour pouvoir venir jusqu’ici. Le chauffeur laissa entrer l’intru après que Thomas lui ait donné l’autorisation. Un homme entra alors, brun, les yeux couleur acier. Plutôt agréable à regarder suivit d’une jeune femme chatain, les yeux noir. Elle aussi était très agréable a regarder et c’etais pas Karter qui pouvait dir le contraire. Il ne lachait pas la jeune femme des yeux depuis son arrivée.

    - Salut les gars, ça faisait longtemps qu’on ne vous avait pas vu par ici !
    - Oh bon sang ! Mais c’est notre cher ami Köylen Pwalokiki ! Dit Zimer en allant saluer son ami en souriant.
    - Tu n'arriveras jamais à dire mon nom de famille hein. Dit-le concerné en levant les yeux au ciel. saluant tour à tour les membres des Ravens.

     

     

    Kôylen Pawelski faisait partie d’un groupe du nom de “Generation X”. D’origine Finlandaise, ils avaient récemment conquis les terres Américaines. Enfin récemment, pour un groupe qui foule le sol Américain depuis quinze ans, leur arrivée était toute récente.

    - Tu nous présente ta charmante amie ?
    - Ah oui, voici Geist, une amie qui avait très hâte de vous rencontrer. Karter tu garde tes mains dans tes poches ou j’te défonce. Dit-il. En toute amitié bien-sûr.
    - Euh, déjà tu vas te calmer Coucouille. Je sais me défendre ok ? C’est toi que je vais défoncer a me faire passer pour une chose fragile là. Dit la jeune femme, faisant rire Karter qui ne s’attendait pas du tout a ça. Leures regards se croisèrent quelques longue secondes avant que Karter ne l’invite à s'asseoir avec eux sur le canapé
    - Ravis de faire ta connaissance Geist.

    Les autres membres se regardèrent en levant les yeux au ciel. Connaissant par cœur le manège de leur ami quand il trouvait une proie. Geist ne savait pas dans quel bordel elle venait de pénétrer.